Dans les yeux de Nelly

La jeunesse dans le regard; les traits insouciants
Juste assez de folie pour la reconnaissance minimale
Les cheveux épars, la bataille est définitivement perdue
Le portrait a été vu des milliers de fois, indifféremment

Je vois dans tes yeux l’espoir d’un avenir juste et ouvert
Je te vois : tu es moi. Me vois-tu? Je suis toi. Nelly?

La mort ne tue jamais la supposée folie de la pupille
La solitude tue cependant la beauté de l’Homme, parfois
Le mal-être interne pour le bien-être externe : sourires
Le sacrifice improvisé de l’âme en détresse; adolescence

Je voyais dans tes yeux gris une utopie d’arc-en-ciel
Je te voyais : tu étais moi. Me voyais-tu? Je tentais d’être toi. Nelly?

16 calendriers poétiques dans le sourire absent; 17 tout au plus
18 fêtes silencieusement composées, c’est écrit dans l’habit modéré
19 : fin des émissions sociétales, dernier souffle humain
Début de l’existence animale dans la romance du 20

Je verrai dans tes yeux incolores mon passé actuel
Je te verrai : tu seras moi. Me verras-tu? Je serai toi. Nelly!

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Je regarde ton portrait plus souvent que ma montre
Souvenirs déstabilisants rencontrent progéniture prochaine
Mon fils aura tes yeux : lourds, imagés, talentueux,
Uniques, inspirants, intelligibles, enivrants et rationnels

Je me vois dans tes yeux. Tu fais neiger ma plume au quotidien.
Nos âmes sont des jardins de givre à la prunelle ensoleillée

Inspirations communes : de Rimbaud à Baudelaire
Pas encore de St-Benoît ici toutefois
Notre Vaisseau dort
Nell….